Entre le Mexique et les Etats-Unis, le transport des migrants est devenu une véritable industrie. Des compagnies d'autocars ayant pignon sur rue disputent ce juteux marché à de multiples acteurs informels équipés de camionettes qui sillonnent les régions frontalières. Suivant qu'ils aient ou non des papiers, les migrants font appel à l'un ou l'autre de ces modes de transport. Monterrey, Houston, Tijuana ou San Diego constituent les plaques tournantes de ce commerce dont l'objet est de vendre aux migrants les conditions de leur mobilité.
Y a-t-il un gain net à l'immigration pour le pays d'accueil ? Qui sont, parmi les natifs, les gagnants et les perdants des politiques migratoires ? L'auteur étudie les liens entre immigration et marché du travail et apporte des réponses à ces questions. Il analyse également les nouveaux dispositifs français qui cherchent à réguler les besoins de main d'oeuvre et à attirer des travailleurs hautement qualifiés.